La micronutrition, pour qui ?


POUR TOUS(TES)...

  L'approche proposée combine Micronutrition, Nutrition fonctionnelle et comportementale, et Biologie nutritionnelle. Elle s'adresse à tous et toutes, à tout âge : femme enceinte, nourrisson, enfant, adolescent, adulte, sénior, sportif de compétition ou de loisir.

Les macro et les micronutriments, c'est quoi ?


La nutrition fonctionnelle fait référence à la notion de macronutriment et à la fonction de l'aliment.

La micronutrition fait référence à la notion de micronutriment et de modulateurs du microbiote intestinal.

Dans notre assiette il y a 2 types de nutriments :

- les macronutriments : protéines, glucides ou "sucres", lipides ou "graisses".

Les protéines ont de multiples rôles. Elles servent, entre autres, à fabriquer la structure de l'organisme (muscles, squelette), les anticorps pour se défendre contre les maladies et à maintenir un système immunitaire adéquat, ainsi que certaines hormones (humeur, etc...).

Les glucides sont notre principale source d'énergie. On distingue les glucides simples (appelés autrefois "sucres rapides") et complexes (appelés anciennement "sucres lents").

Les lipides sont utilisés pour la synthèse des membranes de nos cellules. Ils sont aussi une réserve d’énergie, et jouent d'autres rôles dans notre organisme.

- les micronutriments : vitamines, minéraux (fer, magnésium...), acides gras essentiels (oméga 3), acides aminés, polyphénols... Ils n’apportent pas d’énergie, mais ils sont indispensables pour le bon fonctionnement de nos cellules, leur protection, leur communication entre elles, ou encore comme co-facteurs pour permettre certaines autres réactions chimiques, etc... Les micronutriments  jouent un rôle essentiel dans la physiologie de l’organisme.

Quels liens entre l'assiette et le(s) microbiote(s) ?


Il est désormais reconnu que le microbiote (ensemble des micro-organismes* que chacun individu "héberge") joue un rôle majeur dans notre état de santé. En réalité, il existe non pas un mais plusieurs microbiotes (intestinal, buccal, vaginal, pulmonaire, etc...).

L’être humain héberge dans son tube digestif environ 100.000 milliards de micro-organismes. Ces micro-organismes, véritable "écosystème", sont présents dans l’ensemble du tube digestif et sont particulièrement abondants dans le côlon.

I Les progrès de la science ont permis de montrer que plus de 1.000 espèces bactériennes peuvent entrer dans la composition du MI humain et que chaque individu héberge environ 100 espèces différentes. Chacun a donc son propre MI...

I  Chacun(e) héberge ainsi une biodiversité qui lui est propre, constituée, idéalement, d’une grande variété d’espèces. Le MI a une place prépondérante dans le fonctionnement de notre organisme (régulation de l'énergie, éducation du système immunitaire et barrière immunitaire, production de certaines vitamines, de certains acides gras essentiels, influence sur les fonctions cérébrales, etc). Il est donc un allié indispensable.

La composition du microbiote influence donc notre état de santé. Il a été largement démontré que de très nombreuses pathologies / troubles sont associées à des déséquilibres dans la composition du MI. Le maintien d’un MI équilibré est donc un enjeu important dans la prévention des troubles et des maladies.

Le MI se forme principalement par contamination à partir de l’environnement dès la naissance. Puis, il est influencé par le stress, certains traitements.. mais aussi par l'alimentation. En effet, les modulateurs de notre microbiote se trouvent aussi dans notre assiette... Les micro-organismes se nourrissent de ce que nous mangeons. Par exemple, une alimentation peu diversifiée, la consommation d'aliments ultra-transformés, favorisent un microbiote appauvri, voire "malade", augmentant alors les risques, ou étant à l'origine, de troubles divers.

(* : bactéries, champignons, levures, virus...)

Qui vous accompagne ?


Isabelle ZANELLATO exerce dans ce domaine depuis 2009.

Elle est formée depuis 2009 en micronutrition, nutrition fonctionnelle et nutrition comportementale, et depuis 2016 en biologie nutritionnelle. Elle continue de se former très régulièrement afin d'enrichir sa pratique et ses compétences et de les mettre à jour.

Elle est également formatrice de Formateurs dans le cadre du Programme National Nutrition* Santé (PNNS, manger bouger), formatrice en Éducation thérapeutique (ETP), particulièrement investie dans le champ de l'obésité.

Elle est membre de l'Institut Européen de Micronutrition.

(* : selon le PNNS, le terme "nutrition" comprend

alimentation et activité physique)